Sécurité Bien choisir sa cabine à air filtré
Lors de l’application de produits phytosanitaires, les utilisateurs sont exposés aux vapeurs, poussières ou gouttelettes, qui sont des sources potentielles de contamination. Aujourd’hui, les cabines à air filtré permettent de prévenir ce risque. Le point avec la Msa sur les critères à prendre en compte lors de l’acquisition de ce type d’équipement.
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Il convient de s’assurer de quelques points lors de l’achat d’une cabine à air filtré. Pour limiter l’introduction de polluants dans la cabine, celle-ci doit nécessairement être étanche et pressurisée. Les éléments à vérifier sont :
- le bon état des joints des portes et des fenêtres
- l’étanchéité des passages de commandes de l’engin (pédales, câbles, flexibles)
- une surpression minimale de 20 pascals ou de 0,2 millibars.
Le dispositif de filtration doit être adapté à l’utilisation de produits phytosanitaires. Pour une bonne protection, un filtre mixte A+P est nécessaire. Les filtres P composés de papier, laine de verre ou mousse en matière plastique protègent contre les poussières et les aérosols. La dénomination A correspond aux filtres à charbon actif qui protègent contre les vapeurs. Un dispositif de filtration performant doit répondre à la norme française NF U03-024-1.
Une cabine étanche et pressurisée
Une cabine climatisée permet de travailler en conservant portes et fenêtres fermées. La climatisation doit pouvoir réguler la température de la cabine rapidement. Pour conserver une bonne visibilité, la cabine doit comporter des essuie-glace à l’avant et à l’arrière. Les pulvérisateurs, notamment les pneumatiques à jet porté sont souvent bruyants. Une bonne insonorisation de la cabine garantira le confort auditif de l’utilisateur.
(© Terre-net) |
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